Noël Gallagher’s High Flying Birds semblent vouloir voler toujours plus haut! N’essayez pas de les retenir dans le passé, vous n’arriveriez sans doute qu’à énerver le chanteur mancunien qui pourrait bien vous traiter de morveux.
Après le virage à 180 degrés pour le moins déstabilisant de son précédent EP Black Star Dancing, sorti en juin dernier et qui, soyons honnêtes, a laissé quelques fans sur le carreau, le deuxième EP du triptyque annoncé se compose de trois titres originaux dont This Is The Place, titre éponyme de cet EP donc, et de deux remixes. La formation continue son voyage initiatique sur l’autoroute de l’electro-rock-psyché…
L’irrésistible This Is The Place qui tourne depuis début août nous avait clairement annoncé la couleur : basse groovy, percussions ravageuses et synthé interstellaire. Si vous cherchez de nouvelles vibrations psychées, suivez le Chief. Sans tourner le dos à ses racines, bien au contraire, évoquant le Blue Monday de New Order, Gallagher nous invite à un petit voyage dans le temps… Mais dans le monde des High Flying Birds, on a aussi droit à des chœurs aux pouvoirs chamaniques et autres percussions ethniques : un mélange surprenant, savoureux, bref, irrésistible !
. Puis vient la douceur de A Dream Is All I Need To Get By, tout se fait plus vaporeux et cette ballade rappelant The Smiths donnerait bien envie de trouver un hamac pour l’écouter en boucle.
Evil Flower nous embarque un peu plus loin : le rockeur se cache encore quelque part, dans la trame de Who Built The Moon? . Le motif répétitif entraînant une sorte de transe douce, on continue quand même assez bien à s’imaginer dansant dans le désert autour d’un feu de camp.
Puis le remix de This Is The Place par Dense & Pika nous ramènerait presque dans un club des années 90 durant 6 minutes. Nostalgie ? À noter que celui de Evil Flowern’est pas à proprement parler un remix mais une « Revision » de The Reflex, qui nous garde dans une bulle électro psyché agréable.
Si les querelles entre frangins ne semblent pas se calmer, il y en a tout de même un qui sort son épingle du jeu. A 52 ans, l’aîné des Gallagher montre qu’il n’a toujours pas épuisé son imagination et qu’il risque de nous réserver encore quelques belles surprises dans son prochain EP à venir d’ici la fin de l’année…
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