top of page

Mini Mansions… Nouvelle version…

Les MINI MANSIONS sont de retour avec un nouvel album Guy Walks Into A Bar(Fiction Records) et il est surprenant, accrocheur, entêtant, obsédant…

Petit récapitulatif, pour ceux qui auraient loupé une marche… Les Mini Mansions c’est : un chanteur/guitariste Michael Shuman (Queens Of The Stone Age), un chanteur/claviériste Tyler Parkford (The Last Shadow Puppets, Arctic Monkeys), un bassiste Zach Dawes (The Last Shadow Puppets), et un nouveau batteur Jon Theodore (QOTSA). De quoi compliquer la coordination de tout le monde pour continuer en même temps le projet MINI MANSIONS, qui fête brillamment ses 10 ans, après un EP, Works Every Time en 2018, qui a bien failli ne jamais voir le jour.

Après s’être fait connaitre auprès du public Français en ayant fait les premières parties de Royal Blood, des Arctic Monkeys ou encore plus récemment de Muse, ils nous avaient parlé de leur album The Great Pretenders lors d’une rencontre à Rock en Seine en 2015 : Interview Mini Mansions, album incluant leur collaboration avec Alex Turner sur le titre Vertigo dont vous avez sûrement entendu parler.

Sur Guy Walks Into A Bar… ils nous offrent une nouvelle collaboration d’envergure avec Alison Mosshart (The Kills, Dead Weather) sur la conversation téléphonique de Hey Lover.


Si vous vouliez un album de rupture pour vous cacher sous la couette et pleurer jusqu’à votre dernière larme, passez votre chemin, et puis non en fait restez, j’ai quelque chose qui va vous faire du bien. Vous allez même danser!


Tout en gardant un sens de l’humour à toute épreuve, l’album est principalement basé sur la relation vécue par Michael Shuman et les chansons qu’il a écrites au fur et à mesure de celle-ci. Partageant l’évolution de ses émotions, comme en temps réel dans une sorte de capture immédiate, avec des textes qui n’ont jamais été aussi personnel, voire intime, nous dévoilant en 11 chapitres l’éclosion d’une relation qui court inévitablement à sa perte. Quand Parkford a plutôt tendance à nous dévoiler la part du trentenaire qui a envie de s’amuser et de fuir toute responsabilité sur Don’t even Know You ou Forgot your Name.


Vous essayiez encore de les classer ou de les caser dans une catégorie ? Bon courage. Explorant toujours de nouvelles frontières, ils repoussent les limites pour mieux mélanger les styles, et ils arrivent encore à nous surprendre. C’est un cocktail diabolique Pop-Rock-Electro-Psyché qui ne devrait pas laisser indifférent. Comme d’habitude les univers musicaux de chacun s’entrechoquent pour donner naissance à une nouvelle galaxie et vous feriez mieux d’attacher votre ceinture, vous allez voyager dans le temps et l’espace.

Cette nouvelle nébuleuse musicale nous entraîne et nous satellise grâce aux synthés explosifs et machiavéliques de Parkford, à la basse irrésistible de Dawes et la batterie implacable de Theodore. Peut-être que l’arrivée de ce dernier, en tant que batteur et pour le moment quatrième membre du groupe, n’est pas innocente dans cette nouvelle énergie que dégage ce troisième album. Puisqu’émancipé de sa double casquette de guitariste/batteur sur scène, Shuman gagne en liberté et la musique gagne en guitare et en puissance.


Ce troisième album marque peut-être le début d’une nouvelle ère, puisque quasiment incomparable avec les deux premiers et autres b-faces, si l’on reconnaît le style et les voix des Mini Mansions, ils ont tout de même pris un sacré virage à 80 degrés. Et aussi paradoxal que cela puisse paraitre c’est sur cette histoire d’amour qui se termine mal, que les Mini Mansions nous offrent leur musique la plus dynamique et dansante à ce jour, allez comprendre…

Question live, vous n’aurez plus aucune résistance. Car, que ce soit avec les QOTSA ou avec les Mini Mansions, Shuman reste toujours une bête de scène, Theodore casse la baraque et leurs deux acolytes se chargent de brûler les planches qu’il reste, et il n’y a rien de mieux que de partager cette expérience avec eux!



bottom of page